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Né à Cherbourg à la pointe même de la Normandie. Entre la campagne et l’océan. C’est dans cet environnement riche, où les lumières n’ont de cesse de transformer les paysages qu’il a grandi.
Émile Orange, diplômée des Beaux Arts de Caen, est marqué par la grandeur de ce territoire et de l’horizon infini que lui a offert la mer. À travers sa peinture, c’est l’immensité du monde et toutes ses fragilités que l’on peut sentir.

Peintre avant tout, il utilise un lexique figuratif, influencé par la photographie et le cinéma. L’artiste crée des images narratives dans lesquelles se mêlent la lumière d’un éclairage électrique comme celle d’un soleil trop bas.

Les lumières brûlent, irradient. La matérialité des choses s’évanouit dans les lumières de ses peintures. La lumière est peut-être le symbole de la mise en mouvement du monde. Son monde le plus proche, celui de l’ordre de l’intime. Les amis, les détails anecdotiques mais aussi le plus lointain, à travers ses voyages.
Les oranges sont fluo. Les contrastes sont forts. Cette atmosphère électrique, qui nous saisit au premier regard, baigne tous les tableaux du peintre. Ce jeu de couleurs et de lumières brouille les paysages, les horizons possibles.

Il se joue des codes de la peinture classique. Les sujets, les couleurs, les cadrages, les genres, les références assumées à l’Histoire de l’art. Ses références sont autant les atmosphères de Laurent Proux, l’intimité de David Hockney que les vibrations de Nina Childress.

La force de sa peinture réside ici. Dans ce double sens des images. Dans ces multiples perceptions. Dans les émotions, parfois contradictoires, que nous procure l’étrangeté de l’usage de ses couleurs. Il porte à la fois un regard romantique et lucide sur notre monde. Un monde intranquille. En révèle les incertitudes. Ses incertitudes, nos incertitudes en somme.
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